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Conférence de François Gemenne : "Climat, peut-on toujours agir ?"
Le 9 octobre 2025, l’Université Paris Nanterre a accueilli une conférence marquante organisée par le service RSU-DD. Animée par François Gemenne, expert reconnu en matière de climat et de géopolitique environnementale, cette rencontre s’est articulée autour d’une question cruciale : "Climat, peut-on toujours agir ?".
Un constat sans équivoque : il est tard, mais pas trop tard
François Gemenne a d’emblée rappelé une vérité incontournable : oui, il est encore possible d’agir, mais le temps presse. Le changement climatique n’est pas un problème binaire, et chaque action compte. "C’est le pire moment pour baisser les bras", a-t-il insisté, soulignant que c’est notre génération qui fera la différence.
Pourtant, les défis sont immenses. Le grand public peine à saisir l’importance des hausses de température, même minimes, et l’inertie climatique rend les efforts actuels peu visibles à court terme. "Nous ne sommes pas confrontés directement aux impacts de nos émissions individuelles", a-t-il expliqué, ce qui complique la prise de conscience collective.
La crise climatique : une urgence démocratique
François Gemenne a également souligné que la crise climatique n’est pas une crise au sens traditionnel du terme, car elle ne permet pas un retour à la normale. Il préfère parler d’une urgence démocratique, où le consensus social fait défaut. "Il faut un choix politique fort", a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’aligner les intérêts individuels et collectifs avec les impératifs écologiques.
Trois leviers pour agir
Pour relever ce défi, François Gemenne a proposé trois leviers d’action :
François Gemenne a conclu en rappelant que notre avenir se décide aujourd’hui, non seulement dans nos actions individuelles, mais aussi dans les décisions prises à Washington, New Delhi et dans les grandes métropoles du monde. "Nous dépendons des autres", a-t-il souligné, appelant à une coopération internationale renforcée.
Vous pouvez retrouver la conférence en version audio ci-dessous :
Un constat sans équivoque : il est tard, mais pas trop tard
François Gemenne a d’emblée rappelé une vérité incontournable : oui, il est encore possible d’agir, mais le temps presse. Le changement climatique n’est pas un problème binaire, et chaque action compte. "C’est le pire moment pour baisser les bras", a-t-il insisté, soulignant que c’est notre génération qui fera la différence.
Pourtant, les défis sont immenses. Le grand public peine à saisir l’importance des hausses de température, même minimes, et l’inertie climatique rend les efforts actuels peu visibles à court terme. "Nous ne sommes pas confrontés directement aux impacts de nos émissions individuelles", a-t-il expliqué, ce qui complique la prise de conscience collective.
La crise climatique : une urgence démocratique
François Gemenne a également souligné que la crise climatique n’est pas une crise au sens traditionnel du terme, car elle ne permet pas un retour à la normale. Il préfère parler d’une urgence démocratique, où le consensus social fait défaut. "Il faut un choix politique fort", a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’aligner les intérêts individuels et collectifs avec les impératifs écologiques.
Trois leviers pour agir
Pour relever ce défi, François Gemenne a proposé trois leviers d’action :
- La trajectoire : Il est essentiel de définir des objectifs clairs et une feuille de route précise. Le déni écologique et le défaitisme sont des obstacles majeurs, mais une vision commune peut les surmonter.
- La publicité : Les solutions existent, mais elles doivent être mises en lumière. François Gemenne a cité l’exemple des vélos en libre-service, dont le succès repose sur la visibilité donnée à des initiatives locales comme celle de La Rochelle. Valoriser les bonnes pratiques est crucial pour inspirer le changement.
- Le projet : La transition écologique doit être perçue non pas comme une contrainte, mais comme un projet fondateur. "Il faut trouver un intérêt à la transition, quelle que soit nos convictions", a-t-il déclaré. En faisant de la lutte contre le changement climatique un enjeu rassembleur, il est possible de forger un consensus et de redonner confiance en l’avenir.
François Gemenne a conclu en rappelant que notre avenir se décide aujourd’hui, non seulement dans nos actions individuelles, mais aussi dans les décisions prises à Washington, New Delhi et dans les grandes métropoles du monde. "Nous dépendons des autres", a-t-il souligné, appelant à une coopération internationale renforcée.
Vous pouvez retrouver la conférence en version audio ci-dessous :
Mis à jour le 22 octobre 2025